Camille. La femme à la robe verte.
Monet, 1866
After Ian McBryde
You walk away from me, my Queen, in the green dress I borrowed for you.
You walk away from me, my Queen, in the green dress I borrowed.
You walk away from me, my Queen, in the green dress.
You walk away from me, my Queen.
You walk away from me.
You walk away.
You walk away.
Camille. La femme à la robe verte.
Monet, 1866
D’après Ian McBryde
Tu t’éloignes de moi, ma Reine, dans la robe verte que j’ai empruntée pour toi.
Tu t’éloignes de moi, ma Reine, dans la robe verte que j’ai empruntée.
Tu t’éloignes de moi, ma Reine, dans la robe verte.
Tu t’éloignes de moi, ma Reine.
Tu t’éloignes de moi.
Tu t’éloignes.
Tu t’éloignes.
Camille sur son lit de mort
1879
Je ne signerai jamais ce portrait de toi ma Camille
car je suis un voleur
de lumière
de couleur
de vie.
Je t’ai peinte naguère
dans une robe verte
dans un kimono rouge, d’hiver
mais je te représente à présent
dans ta robe de mariée
ton suaire
ton nid de brindilles et de plumes.
Je ne puis assouvir ce désir
de ravir ton image
de la retoucher
en bleu
en gris
en jaune
sur cette toile.
J’ouvre la porte
aux croquemorts
pour te rendre ta liberté.
Je ne signerai jamais ce portrait de toi ma Camille.
Camille on her deathbed
1879
I will never sign this portrait of you ma Camille
for I am a thief
of light
of colour
of life.
I have painted you before
in a green dress
in a red winter kimono
but now I am painting you
in your wedding dress
your shroud
twig-and-feather nest.
I am drawn to
stealing your image
blueing it
greying it
yellowing it
on this canvas.
I open the door
to the undertakers
to setting you free.
I will never sign this portrait of you ma Camille.
Born in France, Dr Christiane Conésa-Bostock is a Hobart-based poet. Her work has been published in print, and online in Australia, France, Algeria and USA. After writing about the migration experience, she is now focussing on a collection of poems based on Claude Monet’s paintings.